29 mars 2021

Évaluer la performance de sa marque

Les critères d’un nom efficace

Vous avez maintenant un nom d’entreprise et vous voulez évaluer son efficacité?

Voici quelques pistes pour vous aider :

Les critères d’un bon nominal

1. Pertinent 
Le nom traduit-il le positionnement de votre entreprise ?
Est-ce qu’il vous distingue de la concurrence ?
La réponse doit se retrouver au cœur de votre nom.

2. Court
À chaque règle son exception, mais généralement un nom d’entreprise se résume à 2 à 3 syllabes.
Ex.: Nike, Bell, Métro, Kraft, Molson

3. Mémorable
Un critère qui va de pair avec la longueur du nom. Pour vérifier sa mémorisation, un bon test est de laisser reposer votre recherche quelques jours. Si vous vous souvenez encore du nom, le public s’en souviendra aussi.

4. Au sens commun
Est-ce que votre nom est destiné au marché québécois ? Si c’est le cas, on vous encourage à utiliser des noms francophones. Notre langue est une richesse. Autrement, vous pouvez ajouter une signature à votre logo pour préciser votre marché (ex.: Home Hardware. Centre de rénovations).

Enfin, n’oubliez pas de vérifier le sens de votre nom d’entreprise dans les langues de votre marché! On se rappellera toujours du lancement de la voiture E-tron d’Audi. Mémorable. Mais peu flatteur.

5. Sonorité
La sonorité est guidée par les lettres d’un mot. Par exemple, un mot comprenant la lettre l, m ou s inspire la vitesse (même le mot le dit). Les mots comprenant les lettres t, d, ou b et les voyelles u ou o évoquent plus la puissance, avec une sonorité de pesanteur, d’ampleur. Ex. : Bombardier, Couche-Tard, Saputo.

Ce constat, que l’on désigne par le symbolisme phonétique, inspire une personnalité de marque. Il importe d’en prendre compte dans le choix du nom d’une entreprise. Et surtout, il faut s’assurer que le nom sonne bien, tout simplement.

À éviter

Les jeux de mots
Ils peuvent être sympathiques, parfois douteux. Pour le déterminer, demandez-vous si l’humour fait partie des traits de personnalité de votre marque et de votre public cible. Il peut s’agir d’une bonne stratégie, puisque l’humour favorise la rétention du message. Autrement, c’est un couteau à double tranchant.

Les changements de lettres
Non, mettre un k à la place d’un c n’est pas une idée originale. Pourquoi ? Principalement parce que vos clients risquent de mal écrire le nom de votre entreprise. Le plus simple : un nom qui s’écrit comme il s’entend.

La fusion de 2 racines de mots
Une stratégie intéressante pour créer un nom de toute pièce. Parfois, cette technique permet d’indiquer au public votre champ d’expertise. Par exemple, Novalait est une fusion du mot novation (positionnement) et du mot lait (champ d’expertise). 

Dans d’autres cas, cette stratégie peut donner naissance à des noms à la sonorité douteuse ou au potentiel de mémorisation faible. Par exemple, Alliance dans l’industrie du Métal pourrait donner Allimetal, mais est-ce vraiment excitant ?

Les acronymes

Les acronymes font partie de notre quotidien et, pourtant, ce sont les noms les moins efficaces. Ils traduisent souvent une volonté de tout dire. Le résultat : on les oublie ou on supprime certains sons pour pouvoir les intégrer dans le langage courant. Par exemple, CSST restera toujours CSST, même si depuis 2016, notre chère commission porte le nom de CNESST.  On vous met défi de le dire rapidement sans engloutir une lettre.

* Les acronymes sont parfois nécessaires. Entre un nom long et un nom court, les acronymes sont une solution.

Si vous êtes propriétaire d’une entreprise déjà en opération, vous pouvez aussi évaluer la pertinence de votre marque. Dans le cas où elle ne répond pas aux critères, vous pouvez envisager une actualisation de votre nominal. Cet exercice peut être réalisé par une agence, qui évaluera la performance de votre marque et avancera de nouvelles propositions.